Au théâtre, on peut se souvenir de ce qui va arriver *

Hélène Cixous, Quelques pistes de réflexion, Théâtre du Soleil C’est la vie même qui en va ainsi si tant est qu’on porte attention à l’acoustique de notre chambre, notre cour ou notre quartier. «Souffle ténu affûte les sens» dit le proverbe quand la tessiture mondiale déverse l’amertume sur nos solitudes. Aujourd’hui sera questionnée l’ombre, soit !Lire la suite « Au théâtre, on peut se souvenir de ce qui va arriver * »

Je suis étendue dans le jardin sauvage sous les pins *

Hélène Cixous, Tours promises, 2004 Il n’y a pas de sauvage, il n’y en a plus, même les forêts dites vierges véhiculent l’histoire des humains. La posture sous le pin (j’aime particulièrement le parasol), l’attention aux mouvements végétaux, leur dissémination et leur dispersion, le repli sur soi yeux fermés… une écriture invisible qui se poursuitLire la suite « Je suis étendue dans le jardin sauvage sous les pins * »

Je la suis et ne la fuis pas *

Jacques Derrida par Hélène Cixous, Colloque BnF, 18 janvier 2020 L’une me disait ne pas la comprendre, l’autre ne pas terminer ses romans, je m’en approchais telle une libellule d’un cosmos, et travaillais ses ingrédients en pensant à un pistou, me répétant qu’à force de lecture pour myopes (elle et moi), j’irais de rêve enLire la suite « Je la suis et ne la fuis pas * »